Le poème d'or "Pitié pour ma guitare/ Mahmoud S Kawash

Comme mon cœur, emportée !
Comment puis-je oublier !

Cette nuit où l’amour m’a hélé

D’un frôle strident de son ombre mêlée
Avec mon sang en tournis emmêlé

Retenu à sa porte, viens, ais-je murmuré

A ce buste d’un serrement point avisé

A la hâte dans mes bras elle s’est jetée
Sans retenue à son fervent aimé

J’ai humé de ses lèvres leur suc extasié
D’où un nectar pur a explosé
Sans qu’elle ait son impatience exprimée

De l’antre des ses seins J’ai volé
Une tiédeur suave et avivée

Sensuel, de ma bouche approchée
Le brûlant d’une chaleur enflammée,

Captant tout mon courage pour bien la serrer
Subitement elle était de joie branlée
Laissant paraître ses lèvres célestes et enflées

Sitôt sur ses joues une rougeur s’est propagée
Qu’Il me semblait à un moment discerner
Le restant du coucher du soleil dans l'horizon effondré

O toi Vierge ! Dans le creux de ton oreille raffinée
Vivent mes murmures que je te prie d’écouter
Mon imploration transperce le cœur exténué
Brune........

Blonde......

En toi mes jours sont consommés
Alors que ta promesse réservée
Pitié pour ma guitare ! Serments non brisés
O Vierge !

Pitié de la folie ardente et de la passion ignée
Lentement ! Je te prie
Ma persécutrice tourmentée
Pour l’effusion de mon sang écoulé
Brune........
Blonde......

Soit clémente, ton éteinte en moi éprouvée
Tu apaiseras mes sentiments déchaînés

N’ai-je pas pour toi en sacrilège consacré
Les sentiments en points d’ascension tissés

En va et vient dans ma nostalgie j’ai persisté
Son affection promise autour de moi rôdait

De son souffle je fus soûlé
Sitôt j’ôte son voile pour la consumer

Les membres amollis relâchés
Et la soif insatiable fut arrosée

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